Même si la phycocyanine est extraite de la spiruline, ces deux compléments alimentaires n’ont pas du tout le même rapport avec nos métabolismes et particulièrement notre système digestif. Pour se libérer de la zone où elle se trouve présente dans la spiruline, la phycocyanine doit se libérer des feuillets des thylakoïdes, briques constitutives des chloroplastes, micro-organites, véritables « centrales solaires » de la cellule végétale, lieu de la photosynthèse. Cette migration, pour se rendre biodisponible et donc assimilable, nécessite pour la phycocyanine hydrophile, un délai de libération des feuillets lipidiques, variant de 12 à 24 voire 36 heures. Alors que, pour être assimilée avec l’ensemble de ses fonctionnalités bénéfiques, la phycocyanine doit l’être dans les 2 heures après son ingestion, c’est-à-dire au niveau du duodénum, juste à la sortie en aval de l’estomac.

On constate donc qu’il n’y a pas de synchronicité entre ces deux timings. Il est donc important de consommer la phycocyanine libre en solution ; ainsi que de consommer la spiruline pour ses nombreux autres composants qui sont assimilables par le corps comme les vitamines, les oligo-éléments, le bêta-carotène, la chlorophylle, les acides gras essentiels,… Donc combiner ou alterner prise de spiruline de phycocyanine est une excellente idée car cela permet de rendre assimilable l’ensemble du spectre métabolique de cette microalgue.

Il n’y a pas de limitation de la durée de la cure. Il n’y a pas d’accoutumance, de dépendance  ni d’effets secondaires à noter. Cependant il est toujours utile d’effectuer des périodes de pause (une voire deux semaines) qui permettent aux métabolismes personnels de rester actifs, comme ceux générant des antioxydants naturels, au risque d’inhiber la production cellulaire propre d’antioxydants. C’est notamment très pertinent dans des d’usages visant à alléger les douleurs articulaires. Le sportif doit plutôt avoir tendance à faire des cures courtes qui encadre une saison de compétitions ou des efforts particuliers ; alors que pour obtenir un effet anti-âge, la cure sera peut-être moins dense et prise sur une période plus longue.

Ainsi, une bonne approche consiste à alterner cure de phycocyanine et cure de spiruline puisque les composants assimilés ne sont pas les mêmes, mais complémentaires.

Il n’y a pas de risque, à proprement parler, de surdosage mais cela ne sert à rien de consommer trop de phycocyanine. D’abord parce que c’est une molécule coûteuse car extraite de biomasse noble ; et d’autre part le taux d’assimilation va avoir tendance à baisser à partir d’une trop forte concentration. On peut considérer que l’adulte de taille et poids standard, une prise de 8 ml par jour à savoir une cuillère à soupe est suffisante pour des cures anti-âge et dynamisantes ; et deux cuillères à soupe (16ml) dans le cadre d’une activité sportive soutenue. Ces prises sont à ajuster en fonction de la stature et poids de la personne.

En fait, lorsqu’on parle de phycocyanine, il s’agit dans la réalité de plusieurs phycobiliprotéines de natures différentes, aux effets complémentaires à savoir : la C-phycocyanine, l’Allophycocyanine et la Phycoérythrine, pour les plus importantes. Chacune d’entre elles possèdent plusieurs locus fonctionnels, agissant de façon particulière sur nos métabolismes. Ce qu’on entend par phycocyanine est donc un « bouquet » de plusieurs protéines qui ont des profils fonctionnels différents et complémentaires.

Sa nature est assez proche de l’hémoglobine et de celle des bilirubines qui en sont issues, et que l’on retrouve a beaucoup de niveaux de métabolismes. Il est important également de rappeler que la Phycocyanine est une biomolécule caractéristique des êtres vivants les plus anciens de la planète, que sont les algues bleues comme la spiruline. Elle a pu donc ajuster ses fonctions métabolitiques pendant plusieurs milliards d’années, un peu la manière d’un couteau suisse. C’est donc grâce à elle que la spiruline et les autres algues bleues sont parvenues jusqu’à nous sans être victime des différents stress notamment oxydatifs.

La prise de phycocyanine permet, dans ses fonctions les plus tangibles, d’apporter un bien-être et un confort dès la première semaine comme c’est le cas dans les douleurs articulaires, et plus généralement ses effets anti-inflammatoires et anti allergiques ; c’est également le cas dans les effets de réduction des crampes musculaires après l’effort. Il faut tabler sur un délai plus long dans le cadre d’un usage à vocation de régénération cellulaire et d’élimination des toxines. On peut parler de trois semaines dans ce cas.

Il est conseillé de la prendre plutôt en dehors des repas c’est-à-dire à jeun le matin dans une cuillère à soupe ou dans un jus de fruits, ou l’après-midi entre le repas de midi et celui du soir. Évitez dans la soirée puisque son assimilation doit être faite rapidement et, pendant le sommeil, la digestion est fortement ralentie.

Il y a deux ingrédients naturels d’origine végétale dans CelluBoost: de la glycérine bio, antibactérien naturel, qui donne aux produits un peu de consistance, mais qui n’est pas assimilée par le corps. C’est un conservateur naturel d’origine végétale

Il y a également de l’inuline extraite de racine de chicorée. C’est un prébiotique (fibre alimentaire) donc une molécule qui ne sera pas non plus assimilée par le corps mais qui va dynamiser la flore intestinale (probiotiques).

Ces deux ingrédients ont un effet édulcorant, donc CelluBoost présente un goût un peu sucré mais ne contient pas de sucre. Ce produit peut sans problème être consommé dans le cadre d’un régime hypocalorique ou pour diabétiques.